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Test de NeverDead par PS3 Gen.

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20022012

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Test de NeverDead par PS3 Gen. Empty Test de NeverDead par PS3 Gen.




NeverDead prend le pari original
de nous mettre dans la peau d'un immortel qui ne pourra échouer dans sa
quête que s'il laisse sa collègue Arcadia sombrer entre les mains
des démons. Cinq cents ans après que le Roi Démon ait exécuté sa
femme et ait rendu immortel notre héros, Bryce, pour qu'il
puisse à jamais connaître la douleur, nous sommes engagés par une agence
d'élimination de monstres pour mettre fin une fois pour toute à la
menace que représentent ces fantastiques nuisibles.


Immortels jusqu'aux bouts des os, nous
pourrons donc être démembrés et continuer à jouer, pour des séquences de
jeu originales.



L'histoire de NeverDead est
plutôt simple. Nous incarnons Bryce, chevalier moyenâgeux qui a
affronté il y a cinq cents ans le Roi Démon, qui à cette époque a
tué sa femme et l'a rendu immortel, et aujourd'hui à la solde du NCDA,
une agence d'élimination de démons. Dans une époque contemporaine et en
compagnie de la belle Arcadia, nous devrons ainsi mettre une
fois pour toute fin à l'anarchie perpétrée par les créatures
fantastiques et aux plans de Sangria, l'immortel valet du Roi
Démon
qui veut redonner vie à son maître.


Enfin, cela, c'est ce que nous avions lu
à l'occasion des différents communiqués. En effet, une fois en jeu, le
scénario n'est quasiment jamais explicité, nous laissant nager dans un
sacré flou jusqu'aux "révélations" finales qui nous ont laissés de
marbre tant elles sont prévisibles ou sans intérêt. Directement plongés
dans notre chasse aux démons, nous revivrons par le biais de séquences
mal introduites le combat contre le Roi Démon à l'issue fatale
qu'à connue Bryce par le passé. Pourquoi le Roi Démon
a-t-il disparu si nous ne l'avions pas battu ? Qu'avons-nous fait
pendant cinq cents ans et pourquoi avons-nous rejoins le NCDA si
ce n'est pour l'argent ? Depuis quand connaissons-nous Arcadia et
l'agence ? En raison de nombreuses imprécisions, les différents
renversements de situation n'auront aucune saveur, ceux-ci concernant
des personnages dont nous ne savons au final absolument rien et qui ne
nous surprendront par conséquent pas du tout.


Ajoutez à cela une narration ratée, une
mise en scène hasardeuse qui donne lieu à des enchaînements de scènes
assez étranges, une tension dramatique complètement inexistante et des
personnages qui manquent de saveur, l'opposition entre le rude Bryce
la personnalité d'ailleurs pas assez exacerbée)et la
professionnelle Arcadia donnant trop rarement lieu à des
situations réellement intéressantes. Quelques répliques amusantes sont
tout de même à attendre, le seul réel intérêt du scénario venant des
folies que notre héros peut faire avec son corps. Déjà qu'il partait
d'un scénario de base simple, NeverDead sombre petit à petit dans
les clichés, les imprécisions, la facilité et les ratés, et possède une
seconde moitié de jeu qui semble imaginée à la va-vite et se conclut
par un final des plus fades.



Test de NeverDead par PS3 Gen. Neverdead-art-1_00E1014100074398


Bien entendu, depuis son annonce, NeverDead
attirait principalement les joueurs grâce à sa jouabilité originale
nous permettant d'incarner un immortel. Totalement invincibles, nous
pourrons néanmoins voir notre tête, nos bras et nos jambes coupés par
nos ennemis, et il nous faudra alors rouler pour récupérer nos
différents membres et reconstituer le puzzle, ou attendre que
notre jauge se remplisse pour faire repousser nos différentes parties
tel un Cell au meilleur de sa forme.


Si la mort ne sera pas au rendez-vous,
ce ne sera pas le cas du Game Over. Si nous laissons notre amie Arcadia à
terre trop longtemps, fin de la partie : fort heureusement, celle-ci
est résistante et peut survivre un moment en étant au bord de la mort.
Si nous sombrons dans une crevasse, fin de la partie automatique : faute
de temps, nous n'avons pas pu sauver Arcadia des assauts
adverses. Le pire reste cependant des petites créatures mangeuses de
membres, qui, si elles réussissent à aspirer notre tête et que nous
ratons le micro-jeu de timing pour nous échapper, causeront notre
captivité éternelle.



Test de NeverDead par PS3 Gen. Neverdead-05-06-2011-screenshot-13_09016E00CE00072111
Même en morceau, si nous arrivons à
recoller un de nos bras à notre tête, nous pourrons continuer à tirer
avec l'une des armes que nous aurons récoltées au fil de notre aventure,
du pistolet au lance-grenade en passant par le fusil d'assaut et la
mitrailleuse. Que ce soit dans cette situation ou en étant en entier, la
précision de notre arsenal sera toujours très faible, et en sachant que
les dégâts provoqués par nos armes sont aussi dérisoires, nous sommes
plus souvent tentés d'utiliser notre épée, tout aussi peu puissante,
pour des séquences alors proches de Devil May Cry. Si nos bras
manquent à l'appel, il est également possible de donner des coups de
pied ou de tête, une solution de fortune plus défensive qu'offensive.


Pour tenter de gagner en puissance, un
système de compétence existe. Une fois que nous avons acheté une
amélioration avec l'expérience récoltée en éliminant des ennemis ou en
ramassant des artefacts rouges, nous devrons nous équiper de ces
compétences. Chacune prend un à quatre emplacements, et nous pouvons en
posséder jusqu'à treize. Ainsi, il est quasiment impossible de cumuler
les bonnes capacités en raison de ces places trop restreintes, et en
sachant qu'il existe des améliorations pour la puissance et la portée de
notre épée, la précision de nos armes, l'importance des dégâts causés
par les débris que nous créons, la portée de notre saut, le taux
d'expérience gagné, rendre nos membres explosifs et bien d'autres
choses, vous comprendrez qu'il est frustrant de ne pouvoir disposer que
de quatre ou cinq améliorations.



Test de NeverDead par PS3 Gen. Neverdead-image-12042011-17_09016E00CE00064719
Côté ennemis, nous en croiserons une
dizaine différents du début à la fin de l'aventure, qui sautent,
mordent, coupent, tirent, explosent. Résultat, lors des combats,
répétitifs à souhait, nous passerons notre temps à rouler, tirer et
tenter de trancher nos ennemis, qu'elle que soit leur nature. Les
munitions et les objets explosifs ajoutés aux adversaires tranchant
feront que nous serons très souvent (trop souvent) en morceaux, nous
passerons donc un bon tiers des combats à tenter de nous reconstituer.
Ceci est très loin d'être amusant, et est même plutôt agaçant, d'autant
plus quand les mangeurs de tête sont dans les parages et peuvent mettre
fin à votre partie en cours, c'est-à-dire tout le temps. Et vu qu'en
l'absence de nos bras ou du reste de notre corps, nous ne pouvons pas
attaquer, les combats traîneront souvent en longueur, pour rien, et le beat'em
all
perd donc de son dynamisme. Ajoutez à cela des monstres
capables de générer d'autres ennemis tant qu'ils ne sont pas éliminés,
présents à tous les affrontements, qui nécessitent vingt à trente
secondes d'acharnement pour être envoyés en Enfer, et vous comprendrez
notre ressenti.


Armes faibles et imprécises, système de
compétence mal pensé, démembrements trop fréquents et en aucun cas
stimulants, le jeu déçoit sur tous les points de son gameplay,
d'autant plus lorsque nous trouvons une contrainte totale dans le fait
d'être découpables, là où nous nous attendions à trouver du fun.
Le titre se laisse néanmoins jouer malgré son aspect parfois irritant et
son manque d'originalité, la jouabilité à l'épée et quelques séquences
de plateforme où nous nous servirons de notre tête rattrapant de
surcroît le tout.




Après un scénario nébuleux et une
jouabilité décevante, il fallait bien que NeverDead se rattrape
quelque part. Les graphismes sauvent ici la mise. Le jeu est beau,
simplement beau. Il est loin d'être transcendant, mais le soin apporté
aux personnages est appréciable, tout comme celui dont ont bénéficié les
différents décors et les animations. Notons en revanche un certain
manque de détail sur les textures, qui n'attaquent tout de même pas
l'œil comme cela peut parfois être le cas dans certains jeux. Le plus bluffant

restent malgré tout les cinématiques, d'une grande qualité, dommage
qu'elle nous content une histoire si faible.


Pour ce qui est de la bande-son, les
développeurs ont tenté d'inscrire leur jeu dans la lignée des beat'em
all
comme Devil May Cry, et nous nous retrouvons ainsi avec
des pistes faussement énergiques, une sorte de rock insipide qui
ne colle quasiment jamais au rythme du jeu. Les doublages sont, eux,
beaucoup plus appréciables, les acteurs ayant été soigneusement choisis
pour prêter leurs voix aux différents protagonistes, et en dehors d'une
synchronisation labiale imparfaite, rien n'est à redire de ce côté-là.


Test de NeverDead par PS3 Gen. Neverdead-6_00E1007F00047328Test de NeverDead par PS3 Gen. Neverdead-08_00E1007F00047330

Si NeverDead ne peut pas être
qualifié d'exténuant, c'est peut-être en raison de sa durée de vie qui
nous fais terminer le jeu avant d'avoir été épuisés par le système de
jeu. L'aventure, qui se termine par des bosses extrêmement
ennuyeux et compliqués, durera environ sept heures pour une partie en
normal, plus de neuf en hardcore. L'envie de jouer ne sera
malheureusement présente que chez très peu de joueurs, et le multijoueur
proposant des parties compétitives et coopératives des plus classiques
ne parviendra pas du tout à allonger la durée de vie, d'autant plus que
son matchmaking est absolument désastreux.


Chasseurs de trophées et de succès, vous
ne trouverez pas forcément en ce titre un bon placement, la difficulté
du mode hardcore, les objets collectibles et les récompenses
liées au jeu en ligne compliquant la tâche des amateurs du 100 %.


En bref, malgré une excellente idée de
départ qui se voit bien exploitée dans des dialogues ou des situations
savoureuses, le fait d'avoir un héros immortel est loin d'être des plus
plaisant. Système de jeu laborieux, compétences bridées, scénario
classique, trouble et sans bonne surprise, musique loin d'être
entraînante, NeverDead a voulu s'inspirer du maître Devil May
Cry
, sans succès. Loin d'être nerveux et dynamique, le jeu pêche
finalement par ses deux lignes directrices mal associées : faire un beat'em
all
énergique et mettre en scène un personnage en kit ; sauf que Bryce
l'immortel ne peut pas passer son temps à frapper et le titre ne
procure par conséquent pas le plaisir de jeu escompté. À vous procurer
si vous adorez les beat'em all et si vous avez déjà épuisé tout
le catalogue existant de jeux du genre, vous pourrez alors expérimenter
une aventure tout juste sympathique.







Les plus


  • Un héros qui peut se démembrer, une idée
    originale

  • Des graphismes de qualité




Les moins


  • Des combats en faux-rythme et loin d'être
    originaux

  • Un système de compétence mal pensé
  • Un
    multijoueur classique au matchmaking exténuant







Notation :




  • Graphisme

    15/20


  • Bande son

    13/20


  • Jouabilité

    8/20


  • Durée de vie

    10/20


  • Scénario

    7/20


  • Note générale
  • 10/20

Source : PS3Gen.
Luke Skywalker
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Test de NeverDead par PS3 Gen. :: Commentaires

MikaL

Message Lun 20 Fév 2012 - 7:50 par MikaL

je vais m'abstenir sur celui ci alors qu'à la base je le suiviat avec attention.

Mais là non merci !!! sans moi

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