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Limitless

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17032012

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Limitless 19720797

.Informations et Caractéristiques techniques

Réalisateur : Neil Burger

Acteurs : Bradley Cooper, Robert De Niro, Abbie Cornish

Durée : 1h45

Genre : Drame , Thriller

Sortie en salle / Blu-ray : 8 juin 2011 / 19 octobre 2011

Éditeur : TF1 Vidéo

Encodage vidéo : MPEG-4 / AVC

Encodage audio : Français / Anglais : DTS-HD Master Audio 5.1

Matériel utilisé : PS3, Samsung 46 '' LCD 3D, Ampli Yamaha RX-V 765, Bose 5.1

Classification : 13 ans et +

Bonus:

- Commentaires audio du réalisateur

- Making-of

- Eddie Morra : un homme sans limites

- Fin alternative

Synopsis

Eddie Morra rêve d’écrire, mais l’angoisse de la page blanche le paralyse. Sa vie sans éclat bascule lorsqu’un ami lui fait découvrir le NZT, un produit pharmaceutique révolutionnaire qui lui permet d’exploiter son potentiel au maximum. Eddie peut désormais se souvenir de tout ce qu’il a lu, vu ou entendu ; il peut apprendre n’importe quelle langue en une journée, résoudre des équations complexes et subjuguer tous ceux qu’il rencontre – tant qu’il reste sous l’influence de cette substance qui n’a pas encore été testée....

Mon avis

Limitless, adapté du roman de Alan Glynn The Dark Fields,repose sur une idée dont les fondements s'ancrent dans les fantasmes de tout un chacun. Jugez-en par vous-même, une drogue le NZT, encore en phase expérimentale, octroie à celui qui l'ingurgite, la possibilité de stimuler ses neurones et d'aller puiser jusqu'à son subconscient les ressources inexploitées de son cerveau. Fini l'angoisse de l’écrivain face à la page blanche, fini d'être considéré comme le cancre de service accoudé au radiateur au fond de la classe en attendant la sonnerie salvatrice des fins de cours, terminé aussi les tâches ingrates du travail manuel alors que l'on pourrait tenir avec talent les cordons plus lucratifs de la bourse. Voilà par exemple ce qu'offre cette drogue stupéfiante, et ceci dans les deux sens du terme. Ce qui, vous avouerez, ouvre des perspectives plutôt alléchantes pour celui qui souhaite gravir les sommets de la société en s'affranchissant des contraintes d'une phase d'apprentissage.

Neil Burger, pressenti pour diriger l’adaptation cinématographique du jeu vidéo Uncharted : Drake's Fortune et réalisateur du long métrage L’illusionniste, aime décidément faire triper son monde. Filmé d'une manière très démonstrative, Limitless, enchaîne les scènes comme on enfile des perles, donnant l'impression que le réalisateur souffre de boulimie d'effets visuels dans laquelle le spectateur se rince l'oeil jusqu'à la nausée. Même les temps morts se complaisent dans un rythme épileptique qui nous empêche d'avoir l’introspection nécessaire pour appréhender l'éventuelle éthique du scénario. Ce qui serait totalement légitime puisque Limitless caresse différents thèmes, tels que la dépendance, l'ivresse du pouvoir, la soif de reconnaissance, mais on constate au final que le film n'y appose aucun cachet moral susceptible de lui offrir plus de consistance.

On serait tenté, après un tel constat, de lever les voiles et d'aller voguer sous d'autres cieux un peu moins psychotropes. Bizarrement non, nous sommes malgré tout retenus à quai par un effet d'accoutumance drainé par le jeu impeccable d'un Bradley Cooper shooté au talent. Il arrive avec une facilité déconcertante à dompter son rôle et à l'interpréter avec justesse, et cela dans le flot d’invraisemblances que déverse parfois un scénario en manque de cohérence. La présence de Robert De Niro qui à l'époque de Nerfs à vif, Les Affranchis ou Heat, pouvait rassurer sur la qualité d'un film juste par son nom plaqué sur une affiche, est ici mise à profit de façon trop éparse et anecdotique. Quant aux seconds rôles, que dire, sinon que le manque de construction rigoureuse des personnages rend leurs prestations un brin caricaturales. Ils tiennent difficilement la comparaison avec l'acteur principal qui focalise toute l'attention sur lui. L'attachement porté à la performance de Bradley Cooper ainsi que quelques passages à l'intensité bien négociée font que le film arrive à susciter un soupçon d'intérêt.

Techniquement parlant, le master vidéo envoie du lourd comme disent les jeunes en manque de vocabulaire châtié, l'image s'affiche avec un rendu détaillé et de grande qualité. La palette colorimétrique gorgée de lumière épouse parfaitement l'état euphorique de l'acteur avec un niveau de définition remarquable.

Il est dans ce cas précis inutile de faire la fine bouche sur la VF qui déploie un son multicanal à la dynamique appréciable. Les dialogues sont parfaitement intelligibles et les ambiances retranscrivent à merveille l'atmosphère par moment survoltée des images. Le DTS-HD Master Audio dont sont habillées les deux versions permet à chaque spectateur de vivre l’expérience selon ses goûts et ses humeurs.

Limitless est prenant et divertissant si l'on ne cherche pas trop à gratter sous le vernis. Le film joue par contre, parfaitement son rôle puisque l'ennui gagne rarement le spectateur même si le scénario écrit sous acide ainsi que la présence de De Niro sur l'affiche, nous gruge un peu sur la qualité réel de la marchandise.


Bande-annonce :


Zack
Zack
Rédacteur

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Limitless :: Commentaires

Luke Skywalker

Message Dim 18 Mar 2012 - 17:32 par Luke Skywalker

J'ai passé un excellent moment avec ce film. Bonne review mon Zach comme d'habitude. Smile

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